Les 120 employés de l'usine de bains et de douches Maax de Montréal seront de retour au travail.

Les membres ont accepté mardi matin un nouveau contrat de travail de cinq ans, ce qui met fin à la grève entamée vendredi dernier.

Dans un communiqué, le syndicat des Teamsters a fait état d'une «victoire éclatante» pour les syndiqués, qui se voient octroyer une augmentation salariale de 1 $ l'heure pour la première année, et de 0,50 $ l'heure pour les autres années.

Selon le syndicat, la nouvelle convention collective tient aussi compte de l'ancienneté des travailleurs pour le choix des vacances, et prévoit la mise en place d'un régime de retraite.

Le syndicat indique par ailleurs que la partie patronale a aussi accepté d'abandonner une mise en demeure qu'elle avait envoyée à trois délégués syndicaux qui avaient refusé de faire des heures supplémentaires dans le cadre des moyens de pression.

L'an dernier, l'entreprise, qui avait vu le jour au Québec il y a un peu moins de 50 ans, était passée dans le giron d'American Bath Group (ABG). Cette société établie à Savannah, dans l'État du Tennessee, avait acquis Maax auprès du fonds d'investissement Brookfield Asset Management.

Fondée dans les années 1960 par la famille Poulin à Sainte-Marie-de-Beauce, Maax dit compter, sur son site web, plus de 1300 employés répartis à travers huit usines au Québec, au Canada ainsi qu'aux États-Unis.

L'entreprise avait effectué son entrée en Bourse en 1987 et exploitait 24 usines en 2004, lorsque la famille Poulin avait décidé de vendre l'entreprise à un groupe d'investisseurs privés américains mené par J.W. Childs Associates of Boston pour 640 millions, incluant sa dette.

Maax a par la suite connu d'importantes difficultés financières dans les années suivantes, notamment en raison du ralentissement du marché immobilier aux États-Unis.