L'éditeur américain de jeux vidéo Electronic Arts a publié mardi des résultats trimestriels et des prévisions jugés décevants par les investisseurs, ce qui faisait baisser le titre en Bourse.

Vers 17 h 30, l'action reculait de 2,6% à 116,46 dollars.

Lors du deuxième trimestre de son exercice décalé 2018, le groupe, qui édite notamment le jeu à succès de foot FIFA, a enregistré une perte nette de 22 millions de dollars, réduite par rapport à la même période de l'an dernier, où elle atteignait 38 millions de dollars.

Le chiffre d'affaires (net) quant à lui s'inscrit à 959 millions de dollars (+7%), au-dessus des propres attentes du groupe, qui tablait sur 955 millions.

Une nouvelle fois, les ventes ont été portées par les ventes en ligne, qui représentent 689 millions de dollars sur le chiffre d'affaires net, soit une hausse de 21,7%.

Toutefois, le chiffre scruté par les analystes, le chiffre d'affaires ajusté (qui tient comptes de revenus décalés dans le temps), ressort, lui, à 1,18 milliard (+7,3%), soit le chiffre anticipé par Wall Street.

Côté prévisions, EA prévoit pour son exercice annuel (qui se termine le 31 mars 2018), un chiffre d'affaires ajusté de 5,15 milliards contre 5,2 milliards attendus par les analystes en moyenne. Il prévoit un bénéfice net de 1,14 milliard sur l'année.

Pour le seul troisième trimestre, EA attend un chiffre d'affaires net de 1,14 milliard et de 2 milliards en ajusté, légèrement sous les attentes (2,06 milliards), ainsi qu'une perte nette de 64 millions de dollars.

«Ça été un solide second trimestre pour Electronic Arts, grâce aux joueurs du monde entier captivés par nos nouveaux titres de jeux sportifs, des jeux en ligne à succès et de plus en plus de compétitions de e-sports», a commenté le patron du groupe Andrew Wilson, cité dans le communiqué de résultats, estimant être «bien placé pour continuer à croître».

«Nous avons observé un changement notable vers la vente en ligne avec nos titres de sports et une croissance remarquable de Ultimate Team», jeu de football où l'on peut constituer virtuellement son équipe de rêve, a aussi relevé le directeur financier Blake Jorgensen.