Le Groupe Sportscene, qui exploite la chaîne de restaurants La Cage-Brasserie sportive, a renoué avec les bénéfices au troisième trimestre, soutenu par une hausse de 30,8 % de ses revenus par rapport à l'an dernier.

La stratégie de repositionnement amorcée en 2015 par l'entreprise montréalaise donne des résultats de plus en plus intéressants depuis le début de l'exercice. Les chiffres du troisième trimestre, que Sportscene a qualifiés jeudi de «meilleurs résultats enregistrés par le réseau depuis trois ans», suivent cette tendance.

Pour le trimestre clos le 28 mai, Sportscene a engrangé un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 876 000 $, soit 21 cents par action, ce qui se compare à une perte de 346 000 $, ou 8 cents par action, à la même période un an plus tôt.

Les revenus de l'entreprise montréalaise se sont chiffrés à 26 millions $, comparativement à un chiffre d'affaires de 19,9 millions $ au troisième trimestre de l'an dernier.

Les ventes de l'ensemble du réseau des restaurants La Cage ont pour leur part atteint 32,5 millions $, soit 18,5 % de plus que l'an dernier - même si le réseau comptait quatre établissements de moins qu'au même trimestre l'an dernier.

La cure de rajeunissement opérée par la chaîne de restaurants d'ambiance sportive propose à la fois sur un nouveau design intérieur et un nouveau menu. Sportscene a rénové 21 restaurants jusqu'à maintenant et prévoit avoir implanté son nouveau concept dans l'ensemble de ses établissements d'ici les deux prochaines années.

Le réseau de La Cage compte 45 établissements, incluant les restaurants corporatifs, ceux détenus en partenariat et ceux des franchisés.

«Au cours des dernières années, nous avons implanté une stratégie audacieuse qui nous confère aujourd'hui une longueur d'avance dans notre créneau de marché, a affirmé dans un communiqué le président et chef de la direction de Sportscene, Jean Bédard. Nous continuerons de bâtir sur cette avance pour consolider notre leadership de marché et la rentabilité de nos activités.»

M. Bédard a estimé que le «pilier central» de l'atteinte de ses objectifs passait par ses ressources humaines. «Cet aspect constituera notre principal défi pour les prochaines années, mais pourrait aussi représenter un de nos principaux atouts compte tenu des programmes novateurs que nous avons mis sur pied pour recruter, former et mobiliser notre personnel», a-t-il fait valoir.