Procter and Gamble (P&G), le fabricant américain de produits ménagers et d'hygiène, a enregistré au 1er trimestre de son exercice décalé 2016/2017 une hausse de son bénéfice de 4% alors même que ses ventes ont patiné.

Le bénéfice net trimestriel est ressorti à 2,71 milliards de dollars, soit un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, de 1,03 dollar contre 0,98 dollar attendu en moyenne par les analystes.

Le chiffre d'affaires du groupe, qui commercialise des produits aussi divers que les couches Pampers, les rasoirs Gillette ou la lessive Ariel, est resté stable à 16,52 milliards de dollars. Il ressort un peu au-dessus des prévisions (16,48 milliards).

Les ventes organiques ont quant elles progressé de 3%, aidées notamment par les produits de santé et les produits de nettoyage de la maison. Mais l'impact des variations de taux de change a affecté le chiffre d'affaires à hauteur de 3%.

Ces résultats «représentent un bon début pour notre année fiscale», a estimé le PDG du groupe David Taylor, cité dans le communiqué. L'entreprise a d'ailleurs confirmé ses prévisions annuelles.

La société, qui a finalisé en début de mois la vente de plusieurs de ses marques au parfumeur Coty pour un montant final de 11,9 milliards de dollars, va «désormais concentrer tous ses efforts sur 10 catégories de produits» sur lesquelles P&G est parmi les leaders, a-t-il ajouté.

Il reste toutefois, a nuancé M. Taylor, «du travail à faire pour revenir aux niveaux équilibrés d'une croissance des revenus et des bénéfices et de flux de trésorerie» qui permettront d'apporter à ses actionnaires parmi les meilleurs résultats des entreprises du secteur.

Dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance à Wall Street vers 11H35 GMT, le titre de l'entreprise prenait 2,26%.