La Société des alcools du Québec (SAQ) n'a pu compter sur le congé de Pâques cette année pour stimuler ses ventes au premier trimestre, ce qui a fait stagner sa performance.

Néanmoins, la société d'État a vu son bénéfice net croître de 1,1 % pour s'établir à 239,5 millions $, alors que les recettes de son réseau de succursales et de distribution ont été de 690,8 millions $, en hausse de 0,8 %.

«Le congé de Pâques est la période la plus achalandée chez nous après le temps des Fêtes, a commenté le responsable des relations de presse de la SAQ, Renaud Dugas. La croissance aurait été un peu plus importante si nous avions pu inclure la semaine précédant Pâques.»

Pour la période de trois mois terminée le 18 juin dernier, la SAQ a versé un dividende de 300 millions $ au gouvernement du Québec, son unique actionnaire, comparativement à 275,7 millions $ à la même période en 2015.

Les revenus du réseau des succursales et magasins spécialisés ont fléchi de 0,6 %, à 608,4 millions $, mais ceux des grossistes-épiciers ont affiché une progression de 12,9 %, à 82,4 millions $.

Par secteur, les recettes générées par les spiritueux ont été de 153 millions $, en hausse de 1,8 %. Le chiffre d'affaires des boissons panachées - également appelées «coolers» - a été de 14,7 millions $, en hausse de 8,9 %.

Finalement, les revenus tirés des ventes de bière, cidres et autres produits complémentaires ont reculé de 8,2 % pour s'établir à 6,7 millions $.

Exprimé en fonction des ventes, le ratio des charges nettes a affiché un taux de 18,7 %, par rapport à 18,6 % au premier trimestre de l'exercice précédent.

Abstraction faite de l'effet du décalage de la semaine pascale dans les résultats, le taux aurait plutôt été de 18,5 %, souligne la SAQ dans son rapport trimestriel.