Le groupe américain de produits de grande consommation Kimberly-Clark est repassé dans le vert au deuxième trimestre grâce à de bonnes ventes en Amérique du Nord, qui lui ont permis de neutraliser l'impact négatif des effets de change.

Le fabricant des couches-culottes Huggies et des mouchoirs en papier Kleenex a gagné 566 millions de dollars entre avril et juin, est-il annoncé dans un communiqué lundi. À la même période en 2015, il avait perdu 305 millions de dollars.

Ce résultat se traduit par un bénéfice par action hors éléments exceptionnels, référence en Amérique du Nord, de 1,56 dollar contre 1,48 dollar escompté en moyenne par les analystes.

Le chiffre d'affaires a pour sa part reculé de 1,2% sur un an à 4,6 milliards de dollars, impacté par la dépréciation de monnaies de pays émergents face au dollar notamment du peso mexicain. Mais hors effets de change, les revenus ont progressé de 3%.

Le groupe a parallèlement poursuivi ses efforts de réduction de coûts et bénéficié de coûts de matières premières moindres.

Les dépenses ont diminué de 2,5% sur la période sous revue à 847 millions de dollars.

Kimberly-Clark a ajusté ses prévisions annuelles, indiquant que la croissance organique de ses ventes sera dans le bas de la fourchette de 3% à 5% annoncée en avril.

Le bénéfice par action ajusté annuel reste, lui, compris entre 5,95 et 6,15 dollars. Les analystes attendent 6,09 dollars et une croissance annuelle de 3,89% du chiffre d'affaires.

Kimberly-Clark ne dit en revanche rien sur l'occupation ordonnée mi-juillet par le président vénézuélien Nicolas Maduro de son usine de Maracay, ville située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Caracas. Celle-ci avait cessé de produire les articles d'hygiène en raison de la détérioration des conditions économiques au Venezuela.