Le fabricant américain de photocopieurs Xerox (XRX) a encore vu reculer ses bénéfices et son chiffre d'affaires au troisième trimestre, mais s'est montré un peu plus optimiste pour l'ensemble de l'année et accélère ses rachats d'actions.

Selon des résultats publiés mercredi, le bénéfice net a baissé de 7% sur un an à 266 millions de dollars, mais le bénéfice ajusté par action, qui sert de référence à Wall Street, a dépassé d'un cent la prévision moyenne des analystes, à 27 cents.

Le groupe a en conséquence resserré sa fourchette pour l'ensemble de l'année, disant attendre un bénéfice ajusté par action entre 1,11 et 1,13 dollar (contre une limite basse à 1,09 dollar il y a trois mois), dont 30 à 32 cents au quatrième trimestre. Les analystes tablent respectivement sur 1,11 dollar et 31 cents.

Le chiffre d'affaires a diminué pour sa part au troisième trimestre de 2% à 5,1 milliards de dollars, pour un consensus à 5,2 milliards.

Les activités de services, la priorité de Xerox, ont vu leurs revenus augmenter de 1% à 2,9 milliards de dollars, tandis que la branche de traitement de documents accuse un repli de 6% à 2 milliards.

La marge bénéficiaire s'est néanmoins avérée plus élevée dans les documents (14%) que dans les services (8,9%), qui représentent 57% du chiffre d'affaires.

«Les bénéfices de nos activités de traitement de documents ont dépassé les attentes, tandis que les services étaient en dessous», a reconnu la PDG Ursula Burns, citée dans le communiqué.

«Nos activités continuent de générer d'importantes liquidités qui nous permettent d'investir dans notre croissance tout en reversant de l'argent à nos actionnaires avec des rachats d'actions et des dividendes», a-t-elle toutefois assuré.

Les rachats d'actions depuis le début d'année atteignaient 730 millions de dollars à la fin septembre, et Xerox a décidé de relever à environ 1 milliard de dollars son objectif annuel. Il visait jusqu'ici 700 millions de dollars.

Pour améliorer la qualité de son portefeuille d'activités en se concentrant sur celles aux marges élevées, le groupe s'est parallèlement lancé depuis plusieurs trimestres dans des restructurations.

Il a encore passé une charge à cet effet de 28 millions de dollars au troisième trimestre, recouvrant essentiellement des indemnités de licenciement pour environ 1300 salariés dans le monde.

Ses effectifs mondiaux au 30 septembre (144 500 personnes) restent toutefois supérieurs à leur niveau d'un an plus tôt, à hauteur d'environ 1400 postes, «en raison principalement des acquisitions» réalisées entretemps.