Le groupe industriel américain United Technologies (UTX) a dépassé les attentes des analystes au troisième trimestre en dégageant un bénéfice net en hausse de 29% grâce à des éléments exceptionnels et des ventes solides, «qui résultent entièrement de la croissance organique».

Le groupe de Hartford au Connecticut, qui s'est recentré sur l'aéronautique, a fait état mardi d'un bénéfice net de 1,85 milliard de dollars tandis que le bénéfice ajusté par action, qui sert de référence à Wall Street, a atteint 2,04 dollars, en hausse de 32% et bien supérieur à la prévision du marché qui tablait sur 1,81 dollar.

Toutefois, le bénéfice par action a été amélioré par des éléments exceptionnels à hauteur de 0,22 dollar par action: sans cet effet, il se serait élevé à 1,82 dollar, soit peu ou prou ce qui était visé par le consensus.

«La performance d'UTC a de nouveau été solide ce trimestre», s'est félicité son PDG Louis Chênevert, cité dans le communiqué, mettant en avant la progression de la marge opérationnelle (égale à 17,5% ce trimestre) et «un nouveau trimestre de croissance organique des ventes, le cinquième consécutif».

Les ventes du fabricant des hélicoptères Sikorsky, des moteurs Pratt and Whitney et des ascenseurs Otis se sont élevées à 16,2 milliards d'euros, en hausse de 5%, tandis que le résultat opérationnel a progressé de 16% (8% en excluant les coûts de restructuration et des éléments non récurrents).

Le PDG a également rappelé que le trimestre avait été marqué par la réalisation de plusieurs objectifs commerciaux, comme le premier vol de l'Airbus A320neo équipé du moteur dernier cri de Pratt & Whitney (le «Geared Turbofan») et la présentation d'hélicoptères Sikorsky S-97 de nouvelle génération.

Fort de cette bonne performance, United Technologies a confirmé ses objectifs, relevés en juillet, d'un bénéfice par action pour 2014 compris entre 6,75 et 6,85 dollars et d'un chiffre d'affaires annuel d'environ 65 milliards de dollars.

Il a simplement revu en hausse le montant de son programme de rachat d'actions à 1,5 milliard pour l'année, contre 1,35 milliard prévu précédemment.

En revanche, le groupe ne dit pas un mot de son projet de rachat de l'entreprise française CIAT, spécialisée dans la ventilation, le chauffage et la climatisation, et qui a fait l'objet d'une contre-offre fin août par un membre de la famille fondatrice de l'entreprise.