La société minière Sherritt International (T.S) a annoncé mercredi avoir enregistré au deuxième trimestre une perte nette de 30,1 millions $, résultat en grande partie imputable à la mine de nickel et de cobalt Ambatovy, à Madagascar, dans laquelle l'entreprise possède une participation de 40%.

La perte subie au deuxième trimestre représente 10 cents par action. Lors de la même période il y a un an, Sherritt avait encaissé une perte nette de 10,7 millions $, ou 4 cents par action.

Les revenus de l'entreprise de Toronto ont augmenté de 7%, à 130,2 millions $, contre 121,7 millions $ il y a un an.

Sherritt a expliqué que la part des pertes imputée à Ambatovy incluait des frais d'épuisement, de dépréciation et d'amortissement totalisant 40,3 millions $.

La perte trimestrielle est survenue alors que les prix du nickel et du cobalt ont continué de s'améliorer par rapport à 2013, plusieurs observateurs prévoyant des pénuries de nickel en raison d'une interdiction des exportations de minerai brut en Indonésie.

Les prix du nickel sont en hausse de 35% depuis le début de l'année, et ceux du cobalt ont également augmenté, ayant gagné 13% par rapport à l'année dernière. Ces augmentations reflètent la demande soutenue.

Sherritt a indiqué que la production de nickel et de cobalt à Ambatovy avait été légèrement supérieure au deuxième trimestre à ce qu'elle avait été lors du trimestre précédent, ajoutant qu'elle avait augmenté de 26% et 14%, respectivement, par rapport au deuxième trimestre de 2013.

À la Bourse de Toronto, mercredi, les actions de Sherritt International ont clôturé à 4,61 $, en hausse de 17 cents, ou 3,8%, par rapport à leur précédent cours de fermeture.