Le distributeur québécois de pièces automobiles Uni-Sélect (T.UNS) a dépassé les attentes des analystes au deuxième trimestre grâce à une augmentation de ses profits et de son chiffre d'affaires.

La société établie à Boucherville a dévoilé mercredi un bénéfice net de 15,5 millions $ US, ou 73 cents par action, ainsi que des revenus de 479 millions $ US, en hausse de 0,5% par rapport à l'an dernier.

Au deuxième trimestre de 2013, Uni-Sélect avait encaissé une perte de 9,3 millions $US, principalement en raison d'une charge de restructuration de 35,2 millions $.

En excluant certains éléments, Uni-Sélect a affiché un résultat ajusté de 16,5 millions $ US, ou 77 cents par action, comparativement à 15,6 millions $ US, ou 72 cents par action, l'an dernier.

Les analystes interrogés par Thomson Reuters s'attendaient à un profit ajusté de 73 cents par action ainsi qu'à des revenus de 464,6 millions $.

Même si l'entreprise a dépassé les prévisions des analystes, son président et chef de la direction, Richard Roy, s'attendait à des ventes plus élevées.

«Alors que la croissance de nos ventes était plus modérée que nous l'avions anticipée, nous sommes satisfaits de notre performance globale et plus particulièrement de notre capacité soutenue à réduire les coûts et améliorer notre rentabilité», a-t-il souligné.

La société a souligné que les ventes avaient été stimulées par sa croissance interne de 2,9 pour cent et que les revenus provenant des récentes acquisitions avaient entre autres compensé les fermetures de magasins ainsi que le recul du dollar canadien.

Le chiffre d'affaires du secteur américain s'est chiffré à 343 millions $ US, en hausse de 1,1%, alors que celui des activités canadiennes s'est établi à 136 millions $ US, en légère baisse.

D'après Benoît Poirier, de Valeurs mobilières Desjardins, la croissance organique ainsi que la réduction des coûts semblent être les objectifs principaux d'Uni-Sélect d'ici la fin de l'année.

«L'entreprise a aussi réitéré qu'elle comptait réduire ses coûts de 5,6 millions $ et ses stocks de 7,6 millions $ au cours de la deuxième moitié de l'année», écrit l'analyste dans un rapport.

De son côté, Sara O'Brien, de RBC Marchés des capitaux, a qualifié de «positive» la performance du distributeur de pièces automobiles au deuxième trimestre.

«La croissance organique est attribuable à des initiatives de ventes qui ont connu du succès ainsi qu'à des nouveaux clients», a-t-elle souligné.

Uni-Sélect a également annoncé la création d'un poste de chef de l'exploitation, qui relèvera directement de M. Roy. Le patron de l'entreprise a indiqué que l'identité de cette personne serait bientôt dévoilée.

À la Bourse de Toronto, l'action d'Uni-Sélect a clôturé en baisse de 59 cents, ou 2,3%, à 25,51 $.