Le New York Times (NYT) a annoncé mardi un bénéfice net divisé par plus de deux au deuxième trimestre, affecté par une forte baisse des recettes publicitaires qui ont épuisé les gains des souscriptions numériques.

Le bénéfice net a plongé à 9,2 millions de dollars, contre 20,1 millions un an plus tôt. Le chiffre d'affaires est resté stable à 389 millions de dollars, marqué par une augmentation de 1,4% du tirage mais un repli de 4,1% des recettes publicitaires.

Le groupe a également pâti d'une hausse de ses coûts opérationnels dans le sillage d'une augmentation des investissements afin de développer les activités numériques.

Le chiffre d'affaires de la publicité sur supports numériques a progressé de 3,4% mais pas suffisamment pour compenser la baisse de 6,6% des recettes publicitaires dans l'édition sur papier.

«Nous avons constaté une poursuite de la croissance de la publicité sur le numérique et des revenus concernant le tirage au cours du trimestre», a commenté Mark Thompson, PDG du groupe d'édition américain.

«Mais nous savons que nous avons toujours davantage à faire pour transformer nos activités et pour produire une croissance durable du chiffre d'affaires du groupe sur le long terme», a-t-il poursuivi.

Le New York Times a enregistré 32 000 nouveaux souscripteurs numériques au cours du deuxième trimestre grâce à de nouvelles options mises à disposition des clients.

«Nous sommes encouragés par la réaction des utilisateurs de ces produits, en particulier par les niveaux élevés de satisfaction que nous enregistrons pour l'application NYT Now», a relevé M. Thompson, ancien patron de la BBC et PDG du quotidien américain depuis fin 2012.

«Nous nous attendons à ce que le portefeuille mette du temps à se constituer mais nous voulons dans le même temps accélérer le taux de croissance des abonnements. Par conséquent, dans les prochains mois, nous allons affiner certaines offres et la façon dont nous exploitons notre portefeuille pour y parvenir», a-t-il ajouté.