L'équipementier télécoms suédois Ericsson a annoncé vendredi que son bénéfice net avait quasi doublé au deuxième trimestre, une bonne nouvelle qui a surpris les analystes.

Entre avril et juin, le groupe a vu son bénéfice net s'élever à 2,579 milliards de couronnes (279 millions d'euros), contre 1,469 milliard il y a un an, alors que les analystes du consensus Dow Jones Newswires tablaient sur 2,23 milliards.

Le chiffre d'affaires est resté quasi stable, à 54,849 milliards de couronnes, et a également surpris les analystes qui misaient sur 52,06 milliards.

Par rapport à l'an dernier, les ventes ont particulièrement augmenté en Inde (+29 %) et au Moyen-Orient (+13 %), alors qu'elles ont nettement diminué en Afrique sub-saharienne (-29 %) et dans les pays qui bordent la Méditerranée (-11 %), en conséquence à l'instabilité politique.

«Après un démarrage lent en début d'année, nous mettons en oeuvre les contrats (...) de licence 4G (..) en Chine et à Taïwan», a commenté le directeur général Hans Vestberg, cité dans un communiqué et s'est félicité du climat favorable aux investissements installés en Inde.

Par ailleurs, le groupe a par ailleurs souligné que la situation politique en Russie et en Ukraine n'avait pas eu d'effet négatif sur ses ventes dans la région.

Au mois de mai, l'entreprise a annoncé la finalisation de l'acquisition du britannique Red Bee Media, acquisition qui va permettre de renforcer la position d'Ericsson au sein de l'industrie des médias et de la télévision, en pleine métamorphose.