Le géant canadien des télécommunications Telus (T.T) a annoncé jeudi avoir enregistré une hausse de 3 % de son bénéfice net au premier trimestre, à 377 millions de dollars, grâce à la croissance continue de ses secteurs du sans-fil, de la télévision et des services internet.

Ce résultat représente 60 cents par action. Lors de la même période il y a un an, Telus avait réalisé un bénéfice net de 366 millions de dollars, ou 55 cents par action.

Les revenus de l'entreprise de Vancouver ont augmenté de 5 % au cours de la période de trois mois terminée le 31 mars, à 2,9 milliards de dollars, comparativement aux revenus de 2,75 milliards de dollars du même trimestre un an auparavant.

Les analystes s'attendaient à un bénéfice net de 61 cents par action sur des revenus de 2,87 milliards de dollars, selon les estimations compilées par Thomson Reuters.

L'entreprise de télécommunications a par ailleurs annoncé une augmentation de 2 cents de son dividende trimestriel, à 38 cents par action.

Telus a attiré 48 000 nouveaux clients nets au service mobile postpayé au premier trimestre, pour la plupart signataires d'un contrat d'une durée de deux ans. Cela représente une baisse de 18,6 % par rapport aux trois premiers mois de l'exercice précédent, le marché du sans-fil arrivant à maturité.

Cette performance a néanmoins permis à Telus de devancer les sociétés rivales Rogers [[|ticker sym='T.RCI.B'|]], qui a ajouté 2000 nouveaux clients nets, et Bell [[|ticker sym='T.BCE'|]], avec un gain de 34 000, lors de leurs premiers trimestres respectifs.

Mardi, le président et chef de la direction de BCE, George Cope, a affirmé que le nouveau code sur les services sans fil du Canada avait affecté à la baisse les affaires de son entreprise dans le secteur du sans-fil.

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a mis en place son nouveau code sur les services sans fil en décembre. Les modifications apportées incluent le droit pour les consommateurs de résilier sans frais leur contrat de service sans fil après deux ans, de même que certaines limites aux frais d'itinérance et aux frais d'utilisation excédentaire de données.

M. Cope a expliqué que le passage des contrats d'une durée de trois ans à des ententes de deux ans, en vertu des dispositions du code fédéral, avait fait augmenter les prix.

À la Bourse de Toronto, jeudi, les actions de Telus ont clôturé à 39,85 $, en hausse de 40 cents par rapport à leur précédent cours de fermeture.