Le resserrement des dépenses au sein des institutions financières internationales a eu des répercussions sur les résultats de Thomson Reuters (T.TRI) au quatrième trimestre, qui ont été inférieurs aux attentes des analystes.

Les actions de l'entreprise de New York ont chuté de 6,1% à la Bourse de Toronto, mercredi, ayant perdu 2,47 $ et clôturé à 37,75 $. Le volume des transactions a été de plus de 3,2 millions d'unités, soit plusieurs fois le nombre d'actions transigées en moyenne chaque jour.

Les résultats financiers rendus publics par Thomson Reuters montrent que la société, qui fournit des informations professionnelles et possède l'agence de presse Reuters, cherche encore à améliorer ses activités tout en faisant face à des pressions extérieures.

D'importantes institutions financières à travers le monde ont sérieusement réduit leurs effectifs durant la période de ralentissement économique, ce qui a réduit le bassin de clients payants de Thomson Reuters pour ses données spécialisées.

L'entreprise cherche à réduire ses coûts et sa taille afin de s'ajuster à la demande provenant du marché, qui demeure instable.

Le chef de la direction de Thomson Reuters, James Smith, a affirmé lors d'une conférence téléphonique que la firme ne pouvait pas contrôler les marchés extérieurs, et il s'est dit déçu de l'assouplissement constaté au quatrième trimestre, en particulier dans le secteur banquier européen et dans les marchés émergents.

Thomson Reuters a indiqué avoir enregistré un bénéfice net ajusté de 49 cents US au quatrième trimestre, ce qui représente un résultat inférieur à celui de 52 cents US par action que prévoyaient les analystes consultés par une filiale de Thomson Reuters.

Le bénéfice d'exploitation de la société a chuté de 50% au cours de la période de trois mois terminée le 31 décembre, à 302 millions $ US, alors qu'il avait été de 607 millions $ US un an auparavant.