La cinquantaine de travailleurs de Viterra, dans le port de Montréal, qui étaient en lock-out depuis janvier dernier, sont revenus au travail lundi.

Ils ont entériné dans une proportion de 96 % l'entente de principe qui était intervenue avec l'employeur, un commerçant et distributeur de céréales présent aussi dans les autres provinces canadiennes.

Les 51 travailleurs sont membres de la section locale 2751 du Syndicat canadien de la fonction publique, affilié à la FTQ.

Le nouveau contrat de travail prévoit des augmentations salariales de 2 % par année pour un contrat d'une durée de trois ans. Les primes de soir ont également été améliorées, de même que le régime de retraite, a indiqué le SCFP.

Des améliorations ont également été apportées à la formation, ce qui touche les questions de santé et sécurité au travail. Ces travailleurs s'occupent de charger et décharger du grain.

D'autres clauses ont été négociées touchant le respect de l'ancienneté lors des heures supplémentaires, de même qu'une banque d'heures pour les libérations syndicales, a précisé le SCFP.

L'employeur avait mis ses employés en lock-out le 30 janvier dernier. Le retour au travail s'est effectué lundi.

Le syndicat affirme avoir en revanche retiré ses griefs et l'employeur ses mesures disciplinaires.