Les usagers du transport en commun sur la Couronne Nord de Montréal qui ont été touchés par une grève mardi matin n'auront pas été privés de service longtemps.

L'entente de principe intervenue au moment du déclenchement de la grève a été entérinée par les syndiqués et le retour à la normale est prévu dès mercredi matin.

«Le comité de négociation a négocié toute la nuit; on a appris aux environs de 4h45 (mardi matin) qu'il y avait entente de principe alors que nous arrivions sur les lignes de piquetage», a expliqué le porte-parole des Teamsters, Stéphane Lacroix, à La Presse Canadienne.

Les quelque 125 chauffeurs d'autobus de Transdev qui oeuvrent pour le Conseil intermunicipal de transport des Laurentides (CITL) se sont donc réunis aussitôt pour étudier l'entente de principe, qu'ils ont entériné un peu après midi, mardi.

Ils seront donc de retour au poste 24 heures après le déclenchement de leur arrêt de travail.

Le CIT-Laurentides avait mis en place des mesures pour pallier l'arrêt de travail, mardi matin, puisque Transdev n'est pas tenu d'offrir des services essentiels.

D'autres transporteurs ont donc été mis à contribution pour transporter les gens le mieux possible.

La pression était très forte sur l'employeur, alors qu'en vertu du contrat liant le CIT-Laurentides et Transdev, ce dernier devait régler le conflit en 72 heures au risque de perdre le contrat.

La grève avait été déclenchée après 35 rencontres en présence du conciliateur depuis l'automne.

«Les travailleurs avaient l'impression que l'employeur ne les respectait pas», a indiqué M. Lacroix.

Transdev assure le service de transport en commun du CIT pour plus de 372 000 personnes dans les Laurentides; quatorze municipalités ont été touchées par le conflit, dont Blainville, Boisbriand, Rosemère, Saint-Eustache, Sainte-Thérèse, Mirabel, Sainte-Anne-des-Plaines et Saint-Jérôme.