Le syndicat des agents de bord d'Air Transat a demandé au gouvernement fédéral d'enclencher un processus de conciliation dans le cadre des négociations en cours.

Les quelque 1750 membres du personnel de cabine sont sans convention collective depuis le 1er novembre dernier.

Le processus de négociation a été entrepris en septembre. Depuis ce temps, 18 rencontres de négociation ont eu lieu, a indiqué le syndicat, vendredi, dans le communiqué faisant état de la demande de conciliation.

Le vice-président aux Affaires publiques de Transat, Michel Lemay, a affirmé par courriel que le recours à la conciliation était une étape prévisible, ajoutant avoir confiance que «celle-ci pavera la voie à une entente».

Le syndicat a affirmé que les représentants de l'employeur avaient remis, jeudi, une offre globale à leurs vis-à-vis syndicaux, et que ces derniers l'avaient jugée «nettement insuffisante». Selon la partie syndicale, l'employeur «maintient ses demandes de concessions et rejette en grande partie les demandes syndicales».

Majoritairement des femmes, le personnel de cabine d'Air Transat est regroupé au SCFP dans des sections locales à Montréal, Toronto et Vancouver, a indiqué le syndicat. Ces syndicats locaux sont chapeautés par une structure nationale, la Composante d'Air Transat du SCFP.

«Beaucoup d'éléments normatifs ont été réglés depuis l'automne. Par contre, plusieurs aspects demeurent en suspens, principalement les effectifs à bord, la durée de la période en devoir, les salaires ainsi que les primes», a expliqué par communiqué Martyn Smith, président de la Composante d'Air Transat du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

Selon les dispositions de la loi fédérale, un conciliateur serait nommé d'ici 15 jours.

À la fin février, une entente de principe est intervenue entre le transporteur Air Transat et ses pilotes, évitant ainsi un conflit pendant la relâche scolaire. Le vote de ratification n'a pas encore eu lieu. Des processus de conciliation et de médiation avaient été nécessaires.