Bell Helicopter effectuera 1100 mises à pied dans l'ensemble de ses installations, dont environ 300 à son usine de Mirabel.

Dans un message aux employés, le président et chef de la direction de Bell Helicopter, John Garrison, a indiqué que l'entreprise s'attendait à une réduction de la production de l'hélicoptère militaire V-22. Toutefois, elle s'attendait à une reprise du marché des hélicoptères commerciaux, notamment dans le segment des appareils de taille moyenne. Or, cette reprise n'a pas eu lieu.

«Cette combinaison d'événements nous a amenés à réviser nos prévisions de vente, à réduire notre volume de production et à gérer de façon agressive notre structure de coûts afin de garder nos produits et services à un niveau abordable, a-t-il écrit. Nous devons prendre des mesures immédiates et agressives pour aligner nos coûts avec nos besoins d'affaires et ajuster la taille de notre organisation en fonction de la réalité du marché.»

Il a spécifié que les mises à pied toucheront tous les secteurs de l'entreprise, les dirigeants comme les employés, les syndiqués comme les non-syndiqués. L'entreprise entrera rapidement en contact avec les gens touchés. Ceux-ci devront quitter l'entreprise d'ici le milieu de l'été.

Bell Helicopter offrira un programme de départs volontaires. Dans un courriel à La Presse Affaires, la directrice des communications stratégiques, Susan Gordon, a indiqué que ce programme pourrait diminuer le nombre de mises à pied, notamment à Mirabel.

«En dépit des défis que présente le marché, nous ne réduirons pas nos investissements dans nos nouveaux programmes de développement, a écrit M. Garrison. Nous allons continuer à investir dans les nouveaux appareils 505,525 et V-280 et dans les programmes à venir: ils sont essentiels à notre avenir.»