Le mauvais temps a forcé Bombardier (T.BBD.B) à repousser le baptême de l'air de son avion d'affaires Learjet 85, jeudi.

Le président et chef de la direction, Pierre Beaudoin, a expliqué lors d'une conférence d'investisseurs à New York que l'avion effectuerait son premier envol «sous peu», dès que les conditions météo le permettront.

Le nouvel appareil se joindra alors à la CSeries de Bombardier dans le processus de vérifications en vol avant d'obtenir les attestations requises à sa mise en marché.

M. Beaudoin s'est dit enthousiaste face à ce que réservait l'année 2014 pour Bombardier, affirmant que la compagnie était sur le point de récolter, avec leur prochaine livraison, les fruits de ses investissements dans ces nouveaux produits.

L'entreprise établie à Montréal anticipe que ses revenus atteindront 30 milliards $ US dans cinq ans, comparativement à 18,2 milliards $ US en 2013.

L'entrée en service des appareils Learjet 85 et Global 7000/8000 devrait rapporter des revenus de jusqu'à 3,5 milliards $ US, tandis que les avions de la CSeries devraient contribuer au chiffre d'affaires à hauteur d'entre 5 et 8 milliards $ US.

La division du transport ferroviaire de Bombardier devrait également voir ses revenus croître grâce à une hausse des commandes de matériel roulant, à forte marge de profit, et à de nouveaux contrats de signalisation, deux secteurs qui représentent à eux seuls 39% des revenus de la compagnie.

La société s'attend en outre à ce que ses travaux d'entretien contribuent d'ici cinq ans au quart de son chiffre d'affaires, comparativement à 19 pour cent l'an dernier.

Selon M. Beaudoin, cette dernière prévision présente un «important défi» compte tenu de la croissance anticipée des revenus d'ensemble, mais elle pourrait se concrétiser avec l'acquisition d'une entreprise de services qui profiterait aux consommateurs et générerait de forts rendements.