Air Canada (T.AC.B) estime justifiée la fermeture de l'aéroport international Lester B. Pearson de Toronto survenue la semaine dernière en raison du froid polaire qui a régné sur la majeure partie du continent.

Le directeur financier d'Air Canada, Michael Rousseau, a affirmé jeudi lors d'une conférence d'analystes que le transporteur montréalais avait cessé ses vols en direction du plus achalandé des aéroports canadiens parce que le sol y ressemblait à une patinoire à la suite de la tempête de verglas ayant gelé les portes des soutes et réservoirs de carburant d'appareils.

Alors qu'augmentait le nombre des vols retardés, Air Canada a choisi de cesser ses vols vers Toronto afin d'éviter que des passagers demeurent coincés sur la piste pendant quatre ou cinq heures, a indiqué M. Rousseau.

M. Rousseau a aussi appuyé la décision subséquente de cesser tous les vols, prise par l'exploitant de Pearson, l'Autorité aéroportuaire du Grand Toronto (GTAA).

WestJet [[|ticker sym='T.WJA'|]] a également dit appuyer la décision «sans précédent» de la GTAA.

Le directeur financier de WestJet, Vito Culmone, a affirmé lors de la conférence d'analystes que la sécurité était la plus importante des priorités.

Mercredi, la société aérienne de Calgary avait fait part de son appui à l'examen portant sur les perturbations survenues à l'aéroport international Pearson annoncé par la GTAA.

La décision d'interdire tous les vols nord-américains pendant plus de huit heures après que la température eut chuté sous la barre des moins 40 degrés Celsius, en tenant compte du facteur de refroidissement éolien, a eu pour conséquence de bloquer sur place des milliers de passagers.