Bombardier et Gulfstream sont engagés dans une lutte pour déterminer lequel des deux constructeurs aéronautiques livrera le plus d'avions d'affaires cette année.

À la fin du troisième trimestre, Gulfstream affichait cependant une avance sur son concurrent québécois, qui est habituellement le meilleur vendeur dans ce secteur.

Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] a livré 36 avions pour une valeur totalisant 1,38 milliard $US au cours du trimestre, comparativement à 38 appareils pour Gulfstream, pour une valeur de 1,96 milliard $US, a indiqué l'association des constructeurs en aviation générale (GAMA).

Après neuf mois en 2013, Bombardier affiche un retard par rapport à Gulfstream au chapitre de la valeur - 4,48 milliards $US contre 5,3 milliards $US - mais mène 120 à 103 pour ce qui est du nombre d'avions vendus.

Les livraisons d'avions d'affaires pour l'ensemble de l'industrie étaient relativement stables au cours du plus récent trimestre, à 138 appareils, mais elles affichent un recul de 2,1% pour les neufs premiers mois de l'année, avec 421 avions livrés.

Depuis le ralentissement économique, les plus gros avions d'affaires comme les Global 5000 et 6000 et les Challenger 300 de Bombardier ont mieux fait que les plus petits appareils, comme ses Learjet.

Mais l'entrée en service des Gulfstream 650 a aidé Gulfstream à plus que doubler tant son nombre d'avions vendus que la valeur de ses livraisons au troisième trimestre.

L'action de Bombardier a chuté de plus de 10% jeudi à la Bourse de Toronto, après que la société eut affiché un bénéfice trimestriel inférieur aux attentes, tant pour sa division de l'aéronautique que pour celle du transport ferroviaire.

Des analystes ont estimé que la magnitude de la punition boursière servie à Bombardier par les investisseurs n'était pas justifiée, mais le titre a continué à céder du terrain vendredi, lâchant 16 cents, soit 3,4%, pour clôturer à 4,58 $.