L'agence américaine de l'aviation (FAA) va demander aux compagnies aériennes de vérifier un peu plus de 3800 balises de détresse fabriquées par le groupe Honeywell et installées sur des avions de plusieurs constructeurs, selon une directive à paraître mardi.

Un court-circuit sur une de ces balises, permettant de repérer un appareil en cas d'accident, est soupçonné d'avoir été à l'origine de l'incendie d'un Boeing 787 «Dreamliner» d'Ethiopian Airlines le 12 juillet à l'aéroport de Londres-Heathrow.

La directive de la FAA, qui doit être publiée au registre fédéral américain, demande une «inspection visuelle» à la recherche de déformations ou de dommages sur 3832 balises et, le cas échéant, «des mesures correctives». Elle donne aux compagnies un délai de 120 jours.

La mesure concerne des appareils de Boeing (les 787, mais aussi des 737, 747, 757, 767, 777, MD-11, MD-88, MD-90 et DC-9) ainsi que des fabricants européens Airbus (A300, A310, A320, A321, A330, A340, A380) et ATR (ATR72), américain Lockheed Martin (382) et français Dassault Aviation (Falcon 7X).

Boeing et Airbus avaient déjà demandé en juillet à leurs compagnies clientes d'inspecter cet équipement sur tous leurs types d'avions.