La compagnie aérienne Delta Airlines (DAL) a annoncé mercredi un bénéfice net de 685 millions de dollars au deuxième trimestre, après une perte nette de 168 millions sur la même période de l'an dernier due à des éléments exceptionnels.

Ajusté par actions et hors exceptionnels, le bénéfice ressort à 98 cents, soit au-dessus de la prévision moyenne des analystes qui tablaient sur 95 cents.

Hors exceptionnels (159 millions), le résultat net ressort à 844 millions, un record pour un deuxième trimestre, a souligné la compagnie américaine.

Le chiffre d'affaires est passé de 9,73 milliards de dollars au deuxième trimestre 2012 à 9,70 milliards sur la même période de cette année. Les analystes attendaient en moyenne 9,74 milliards de dollars.

À l'instar du bénéfice net, le bénéfice d'exploitation a bien rebondi pour atteindre 914 millions, contre 134 millions un an plus tôt.

«Les performances financières et opérationnelles au cours du deuxième trimestre sont parmi les meilleures de l'histoire de Delta», s'est félicité le directeur général Richard Anderson, cité dans un communiqué.

«Nous avons des opportunités importantes pour améliorer nos marges, nos flux de liquidités et notre rentabilité», a-t-il ajouté, citant notamment le rapprochement avec Virgin Atlantic qui a obtenu le 20 juin le feu vert des autorités américaines de la concurrence.

Le deuxième trimestre 2012 avait été plombé par une charge exceptionnelle liée à des contrats de couverture de 561 millions de dollars destinée à protéger la compagnie de futures hausses des cours du carburant. S'y étaient ajoutés des frais de 171 millions dans le cadre d'une réduction d'effectifs.

La compagnie a fait part de son intention de créer 5 milliards de dollars de valeur pour les actionnaires d'ici 2017 à travers la poursuite de la réduction de sa dette et le versement d'un milliard dans les trois ans grâce à une enveloppe annuelle de 200 millions au titre du dividende et de 500 millions de dollars de rachats d'actions.

Delta Air Lines est engagé depuis 2009 dans une réduction de sa dette nette de 7 milliards. À fin 2012, elle avait fondu de 5 milliards pour s'établir à 11,7 milliards et, à fin juin, elle avait glissé à 10,2 milliards.

Au cours du trimestre, la compagnie américaine a versé 118 millions de dollars à ses salariés au titre de l'intéressement pour leur participation aux performances du groupe.

Elle disposait de 730 millions de liquidités.