Le transporteur ferroviaire Via Rail a été en mesure de réduire ses pertes d'exploitation et de faire grimper son résultat net à 11,5 millions de dollars au premier trimestre, malgré une chute de ses revenus à la suite de la réduction de son service de long parcours.

La société de la Couronne a indiqué jeudi que son résultat net pour les trois mois clos le 31 mars avait presque triplé par rapport aux 3,9 millions de dollars engrangés un an plus tôt.

Via a bénéficié d'une diminution de ses coûts d'exploitation et de ses dépenses en immobilisations, ainsi que d'une augmentation du financement gouvernemental pour le trimestre.

Sa perte d'exploitation de 89 millions de dollars a été 2,6 pour cent moins élevée que celle de l'année précédente. Le financement du gouvernement du Canada a crû de 4,8 pour cent, à 83,3 millions de dollars.

Le gouvernement conservateur a toutefois annoncé une réduction du financement de Via Rail de 41 millions de dollars sur les trois prochaines années dans son budget 2012.

Ainsi, au premier trimestre, le transporteur ferroviaire a engrangé 11,5 millions de dollars après avoir enregistré 17,2 millions en amortissement des dépenses en immobilisations reportées, comparativement à 15,9 millions un an plus tôt.

Les revenus totaux ont glissé à 59 millions de dollars, une augmentation de 2,7 pour cent des revenus voyageurs dans le corridor clé Ontario-Québec ayant été contrebalancée par des réductions marquées dans le sud-ouest de l'Ontario et à bord de l'Océan entre Montréal et Halifax.

Les revenus du Corridor-Est, qui comptent pour 82 pour cent du total, ont été de 37,8 millions de dollars, grâce surtout à une augmentation de l'achalandage (12,4 pour cent plus de voyageurs-milles).

Les revenus de l'Océan ont diminué de 46,7 pour cent, à 1,6 million de dollars, tandis que les revenus du sud-ouest de l'Ontario ont diminué de 12 pour cent, à 9,5 millions.

Les revenus du Canadien entre Toronto et Vancouver sont comparables à ceux obtenus un an auparavant, à 3,7 millions.

Le transporteur avait indiqué en juin dernier qu'il prévoyait couper 200 emplois syndiqués, soit environ neuf pour cent de sa main-d'oeuvre, alors qu'il réduisait son offre sur plusieurs parcours.