La direction du fabricant d'équipement industriel GLV (T.GLV.B) a reconnu jeudi que l'acquisition de l'entreprise autrichienne CWT, il y a trois ans, a été beaucoup plus pénible que prévu, mais a promis d'en faire un succès à long terme.

À l'issue de l'assemblée annuelle des actionnaires, tenue jeudi à Montréal, le président directeur du conseil d'administration de l'entreprise, Laurent Verreault, a reconnu qu'il s'est souvent demandé ces derniers temps si l'acquisition de CWT, au coût de 105 millions de dollars, avait été une bonne chose.

Pour l'instant, il conclut que oui. Il admet toutefois que CWT a peut-être été une bouchée trop grosse pour GLV, notamment quand on pense aux différences culturelles qui séparent les deux entreprises et aux ressources limitées de la compagnie québécoise.

Pour rectifier le tir, la direction de GLV a récemment décidé de recentrer ses activités sur les secteurs qu'elle connaît le mieux: les municipalités, l'énergie, l'électronique, les métaux et le service après-vente. Il faut donc s'attendre à des licenciements et à des ventes d'actifs au cours de la prochaine année.

M. Verreault a prévenu jeudi que le redressement espéré ne se ferait pas sentir du jour au lendemain. Il a donc demandé aux actionnaires et aux employés de GLV de faire preuve de patience.

L'action de GLV cotait à 2$ jeudi, un cours inchangé par rapport à celui de la veille, à la Bourse de Toronto.