Bombardier Aéronautique se rendra à un salon à Istanbul, la semaine prochaine, alors qu'elle tente toujours d'obtenir des commandes dans les marchés en développement comme la Turquie, où elle perçoit un potentiel de «percée» importante.

La division montréalaise du géant aéronautique et ferroviaire Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] se rendra ainsi à Istanbul pour y présenter ses modèles d'avions d'affaires Learjet 60XR, Challenger 605 et Global 6000 en plus d'informations sur ses appareils commerciaux, dans le cadre du salon de quatre jours.

La neuvième Exposition internationale de l'aviation civile et des aéroports débute jeudi prochain.

Bombardier a récemment augmenté ses efforts commerciaux dans les pays en développement, et considère le Moyen-Orient et la Turquie comme des occasions d'affaires d'importance. Il est prévu que les pays et entreprises de la région commandent 1185 avions d'affaires au cours des 20 prochaines années.

Le troisième plus important fabricant d'avions de la planète vantera également en Turquie ses appareils régionaux Q400 et ses avions CSeries de 110 et 149 places, qui ont effectué récemment leur premier vol virtuel, et dont la livraison doit débuter à la fin de l'an prochain.

Le vice-président régional Raphaël Haddad a laissé entendre que la Turquie, en tant que porte d'entrée du Moyen-Orient et de l'Europe, a le potentiel de devenir un marché très important pour Bombardier.

L'entreprise a livré ou reçu des commandes pour 780 appareils commerciaux au Moyen-Orient, en Afrique, en Europe, en Russie et dans les ex-républiques soviétiques.

Bombardier prévoit que l'industrie livrera 24 000 appareils au cours des 20 prochaines années dans les marchés où elle place ses cartes, pour une valeur totale de 648 milliards $.

À la Bourse de Toronto, le cours des actions de Bombardier demeurait inchangé à 3,52 $ par titre lors des échanges d'après-midi.