La Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) a annoncé, vendredi, que ses employés syndiqués avaient massivement approuvé la convention collective de trois ans élaborée juste à temps pour éviter une grève.

Le président et chef de la direction de la CGVMSL, Terence Bowle, a déclaré dans un communiqué que, en travaillant ensemble, la direction et le syndicat étaient arrivés à un réglement équitable qui limitait les coûts et assurait un avenir viable à l'organisation et à ses employés.

Le syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) a révélé que plus de 77 pour cent de ses 475 membres, répartis dans quatre sections locales, s'étaient prononcés en faveur de la convention collective.

La convention prévoit notamment une augmentation salariale de six pour cent sur trois ans, dont deux pour cent rétroactifs à partir du 1er avril, et un montant forfaitaire pour compenser l'élimination des indemnités de séparation et de départ à la retraite.

M. Bowles a précisé que l'entente permettrait aux navires de transiter par la voie maritime sans interruption, ce qui n'aurait pas été le cas si une grève avait été déclenchée.

La voie maritime du Saint-Laurent permet aux cargos de naviguer entre l'océan Atlantique et les cinq Grands Lacs, desservant certaines des villes industrielles les plus importantes du Canada et des États-Unis.

Fondée en 1959, la CGVMSL est une société privée sans but lucratif qui assume la responsabilité du passage du trafic dans les installations de la voie maritime, qui comprend 13 des 15 écluses situées entre Montréal et le lac Érié.