Les médias britanniques affirment que le gouvernement se prépare à accorder un contrat ferroviaire à Bombardier (T.BBD.B), mais le fabricant a refusé de dire, lundi, si l'entente permettrait de préserver les 1400 emplois qui doivent être supprimés à Derby, en Angleterre.

Le contrat d'une valeur de quelque 120 livres sterling (190 millions CAN) permettrait de moderniser 57 trains exploités en Écosse en les faisant passer du diesel au mode hybride.

Le porte-parole de Bombardier, Marc Laforge, a indiqué que même si l'obtention d'un contrat constituait toujours une bonne nouvelle, le géant de la fabrication ignorait de quelle façon cela pourrait affecter les mises à pied projetées.

M. Laforge a ajouté que Bombardier ignorait la nature réelle des intentions du gouvernement britannique, de sorte que le fabricant devra attendre de voir ce qui se passera.

L'éventuel contrat ne représente qu'une fraction de l'entente de 2,2 milliards avec Thameslink perdue aux mains de Siemens, ce qui a incité Bombardier à annoncer les licenciements de Derby, en juillet.

Le gouvernement britannique subit depuis la pression de parties souhaitant qu'il revienne sur sa décision et accorde le contrat à la seule usine de matériel ferroviaire au pays, avant que les termes de l'entente avec Siemens n'aient été finalisés.

À la Bourse de Toronto, lundi après-midi, les actions de Bombardier valaient 4,22 $, en baisse de 17 cents, soit un peu moins de 4%, par rapport à leur précédent cours de clôture.