Le syndicat des 3800 employés du service à la clientèle et représentants commerciaux d'Air Canada a évoqué vendredi la possibilité d'un arrêt de travail le 13 juin, si une entente négociée n'était pas conclue en médiation.

Le comité de négociations pour le syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) a fait savoir aux membres de l'unité locale que le vote sur la grève se tiendra dans la semaine du 16 mai, tel que requis par la loi.

Ils auront ainsi lieu moins d'un mois avant l'échéance possible de juin pour une grève ou un lock-out. Le syndicat est tenu de donner un avis de 72 heures avant de déclencher une grève.

Un conciliateur fédéral a été nommé à la demande du syndicat.

Selon les procédures de médiation, toute action doit être d'abord précédée d'une période tampon qui inclut 60 jours de conciliation et 21 jours de médiation.

Les deux parties comptent retourner à la table de négociations, mardi prochain, pour une période de sept jours. Des journées de négociations additionnelles sont prévues entre le 26 avril et le 6 mai, puis entre le 24 mai et le 13 juin.

Le syndicat a dit à ses membres que l'objectif des négociations visait l'obtention d'un règlement sans moyen de pression.

Mais il a ajouté que les négociations continuaient d'être ardues, alors que le syndicat fait face à des demandes de concessions sur une variété d'enjeux, incluant les régimes de retraite.

Air Canada soutient que ses demandes concernent des améliorations à la productivité.

La porte-parole du transporteur, Isabelle Arthur, a dit ne pas vouloir commenter sur les détails des négociations. Elle a toutefois affirmé qu'il y avait des bases solides pour arriver à une entente.

Le plus important transporteur aérien au pays a déjà conclu une entente de principe avec ses 3000 pilotes.

L'action d'Air Canada [[|ticker sym='T.AC.B'|]] a clôturé vendredi à 2,44 $ à la Bourse de Toronto, en baisse d'un cent par rapport à la veille.