Bombardier (T.BBD.B) entrevoit l'occasion de vendre ses premiers avions de ligne à la Turquie après avoir rencontré des délégués du gouvernement turc et de l'industrie lors de leur visite d'installations aérospatiales à Toronto en fin de semaine.

Un réseau aérien en croissance et la concentration de la population dans quelques secteurs offrent en Turquie un marché idéal pour les avions de Bombardier, a indiqué un porte-parole de l'entreprise installée à Montréal, John Arnone.

La délégation, comprenant le ministre d'État du Commerce international de la Turquie ainsi que le dirigeant de Turkish Aerospace Industries, a tenu des pourparlers avec des entreprises canadiennes dans l'objectif d'établir des partenariats.

M. Arnone a qualifié la visite de samedi de «visite de courtoisie» et de «mission de reconnaissance». Plusieurs cadres de Bombardier ont discuté avec le ministre d'État turc des plans actuels et futurs de l'entreprise.

Jusqu'à maintenant, la république du sud-est de l'Europe n'avait acheté que des trains et des avions d'affaires à Bombardier.

Les délégués turcs ont aussi visité l'usine torontoise de l'entreprise Goodrich, qui fabrique le train d'atterrissage du Q400 de Bombardier.

Des médias turcs ont rapporté que le directeur général de Turkish Aerospace Industries, Muharren Dortkasli, amenait avec lui des propositions de partenariat.

L'action de Bombardier a gagné quatre cents, lundi, clôturant à 5,16$.