Les problèmes de train d'atterrissage des avions turbopropulsés de Bombardier (T.BBD.B) reviennent hanter la multinationale québécoise.

L'un des trains d'atterrissage d'un appareil Dash 8-100 de la compagnie aérienne Wideroe s'est effondré mercredi matin à l'aéroport de Sandnessjoen, dans le nord de la Norvège.

L'incident n'a fait aucun blessé. L'avion, qui était parti de Bodo, une autre ville du nord du pays scandinave, transportait trois passagers et quatre membres d'équipage. L'aéroport de Sandnessjoen a été fermé jusqu'à nouvel ordre.

L'avion «a percuté le sol si fort que des morceaux du châssis se sont détachés», a indiqué Wideroe dans un communiqué.

Selon le site Web spécialisé Flightglobal.com, l'avion est en service depuis 16 ans et a cumulé plus de 32 000 heures de vol.

Un porte-parole de Bombardier Aéronautique, John Arnone, a assuré que l'avionneur appuyait Wideroe et l'Accident Investigation Board de Norvège dans leurs enquêtes respectives.

À l'automne 2007, la société mère de Wideroe, SAS, avait connu plusieurs problèmes de trains d'atterrissage sur ses appareils Q400, successeurs du Dash 8.

SAS était alors si insatisfait de ses 27 appareils Q400 qu'il les a tous retirés de sa flotte.

Le litige a été réglé en mars 2008: Bombardier a consenti une compensation financière d'un milliard de couronnes (environ 163 millions à l'époque) à SAS et en retour, le transporteur a commandé 13 jets régionaux CRJ900 et 14 Q400. Six de ces derniers sont aujourd'hui en service chez Wideroe.

En fin d'après-midi, mercredi, l'action de Bombardier s'échangeait à 4,89 $, en baisse de 0,8%, à la Bourse de Toronto.