Bombardier Transport (T.BBD.B) s'est rapprochée d'un alléchant contrat de 1,2 milliard d'euros (1,45 milliard CAN) pour des trains à très grande vitesse en Italie.

La société des chemins de fer italiens, Ferrovie dello Stato, a sélectionné deux acteurs qui pourront participer à l'appel d'offres, soit Alstom et un consortium formé par Bombardier et la société italienne AnsaldoBreda. Le groupe japonais Kawasaki et la société allemande Siemens n'ont pas réussi à se qualifier.

«Ils ont commencé mardi l'évaluation technique des offres du consortium et d'Alstom, a indiqué Marc-André Lefebvre, porte-parole de Bombardier Transport. Une fois cette étape terminée, ils ouvriront les offres commerciales, ce qui devrait se faire au mois d'août.»

L'appel d'offres porte sur la livraison de 50 trains à très grande vitesse à Trenitalia, filiale de Ferrovie dello Stato.

Bombardier Transport a créé un consortium avec AnsaldoBreda, filiale de la société italienne Fimeccanica, pour ce projet spécifique. AnsaldoBreda est déjà active dans le domaine des trains à grande vitesse, mais les partenaires ont décidé de présenter le nouveau train à grande vitesse de Bombardier, le Zefiro V300, qui peut circuler à des vitesses de 300 à 360 kilomètres à l'heure.

Bombardier est sur le point de livrer les premiers trains faisant appel à la technologie Zefiro, 20 rames automotrices pouvaient circuler à 250 kilomètres à l'heure, destinés aux chemins de fer chinois. Elle avait obtenu ce contrat en octobre 2007. Puis, en septembre 2009, elle a frappé un grand coup avec sa coentreprise Bombardier-Sifang en décrochant un contrat pour la fourniture de 80 trains à très grande vitesse Zefiro 380, soit 1120 voitures, pour les chemins de fer chinois.