Le consortium Bombardier-Alstom et la Société de transport de Montréal (STM) croiseront le fer lundi prochain à la Cour supérieure du Québec dans le dossier du remplacement des voitures du métro de Montréal.

Il y a trois semaines, le consortium est passé à l'attaque en déposant une requête à la Cour supérieure pour faire annuler l'avis international que la STM avait émis pour voir si d'autres entreprises étaient intéressées au contrat.

La STM a contre-attaqué en contestant la recevabilité de la requête du consortium. Le juge en chef adjoint André Wery a accepté d'entendre les arguments des parties lundi prochain.

Cette comparution rapide a réjoui la STM.

«C'est un dossier qui est important, a rappelé la porte-parole de la société, Odile Paradis. Les délais ont été très longs.»

Le porte-parole de Bombardier Transport, Marc-André Lefebvre, a fait savoir que le consortium désirait également un dénouement rapide.

«Nous travaillons avec diligence pour voir à ce que tout se passe le plus rapidement possible.