Le constructeur espagnol CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles) remet en question les principes d'équité de la Société de transport de Montréal (STM) dans le processus d'octroi du contrat visant le remplacement des voitures du métro de Montréal.

Selon ce que rapporte vendredi Le Devoir, CAF reproche à la STM d'exiger d'elle des informations non pertinentes pour l'étude de sa proposition.

Dans une lettre transmise mercredi à la STM, les avocats de CAF lui reprochent un comportement qui soulève des doutes quant à l'intégrité du processus en cours.

Après avoir reçu il y a un mois le volumineux dossier de candidature de CAF, la STM aurait exigé des informations supplémentaires le 18 mars dernier.

Les avocats du constructeur espagnol ont précisé dans une lettre remise mercredi à la STM que certaines des informations demandées «sont pour le moins prématurées» au stade actuel du processus.

Selon eux, les renseignements «ne sont pas pertinents pour l'évaluation de la capacité technique et financière de CAF de fournir des voitures pour le métro de Montréal».

CAF a tout de même répondu aux demandes d'informations de la STM, selon Le Devoir.