La Société de transport de Montréal (STM) n'a toujours pas réussi à s'entendre avec Bombardier (T.BBD.B) et Alstom pour le contrat de renouvellement des voitures du métro de Montréal, mais les discussions se poursuivent.

Le transporteur s'était donné jusqu'au début juillet pour en arriver à un accord avec les constructeurs, qui ont décidé de faire équipe pour remplacer les plus vieilles voitures du métro, qui datent des années 1960.

Les négociations achoppent sur le prix, les parties s'étant entendues sur toutes les autres questions, notamment la configuration des voitures.

D'un commun accord, la STM, le ministère des Transports du Québec, Bombardier et Alstom ont décidé de poursuivre les discussions, sans s'imposer de nouvel échéancier. L'ancien premier ministre Lucien Bouchard représente la STM dans ces pourparlers.

«Tant qu'il y a de la négociation, il y a de l'espoir», a lancé une porte-parole de la STM, Marianne Rouette, au cours d'un entretien téléphonique.

Le directeur général de la STM, Yves Devin, a déjà indiqué que s'il n'y avait pas d'entente, l'organisme devrait «retourner en appel d'offres international afin de trouver un autre fournisseur».

Dans leur première proposition, Bombardier et Alstom demandaient 1,2 milliard de dollars pour la construction des 342 voitures, soit 50 pour cent de plus que ce à quoi s'attendait la STM.

Bombardier et Alstom se sont unis après qu'un tribunal ait forcé la STM à lancer un appel d'offres pour octroyer le contrat, qui avait d'abord été accordé à la multinationale québécoise de gré à gré.

En fin d'après-midi, jeudi, l'action de Bombardier s'échangeait à 4,16$, en baisse de 1,4 pour cent, à la Bourse de Toronto.