TransForce (t.tfi), une entreprise du secteur du transport et de la logistique, a vu ses revenus et ses profits baisser au deuxième trimestre en raison du ralentissement qui touche encore certaines industries et qui continue d'affecter la demande pour ses services.

Pour la période de trois mois terminée le 30 juin dernier, le bénéfice net de TransForce s'est établi à 18,0 millions de dollars, ou 21 cents par action, contre 19,3 millions, ou 22 cents par action, un an auparavant.

Les revenus totaux, incluant un montant de 29,4 millions lié à la surcharge de carburant, ont été de 454,2 millions au deuxième trimestre de l'exercice en cours. Un an auparavant, ils s'étaient élevés à 595,56 millions, incluant une surcharge de carburant de 81,6 millions. La baisse des revenus est de 24% d'une année à l'autre.

«TransForce a (...) continué de relever les défis posés par le contexte opérationnel qui est demeuré difficile tout au long du deuxième trimestre, a déclaré Alain Bédard, président et chef de la direction de TransForce. Certains secteurs de l'économie canadienne, comme ceux de l'énergie et de la fabrication, affichent encore un niveau d'activité moindre, ce qui influe sur leur demande pour nos services.

«Bien que les volumes aient décliné, la société a largement maintenu sa marge du BAIIA (bénéfice avant impôts, intérêts et amortissement) en continuant de se concentrer sur les économies de coûts et l'efficacité. Ainsi, nous avons réalisé au cours du trimestre d'importantes réductions au chapitre des charges d'exploitation et des frais d'administration.»

Au cours du trimestre, TransForce a versé un dividende de 10 cents par action.