Les autorités canadiennes et américaines ont ordonné de nouvelles inspections des trains d'atterrissage des turbopropulsés Q400 et Dash 8 de Bombardier (t.bbd.b).

Le mois dernier, Transports Canada a émis une consigne de navigabilité dans laquelle on disait avoir reçu «plusieurs rapports» au sujet de «défaillances» d'une articulation du train d'atterrissage des Q400 et Dash 8, fabriqué par l'entreprise américaine Goodrich.

De telles défaillances pourraient «se traduire par l'affaissement du train d'atterrissage principal», prévient Ottawa.

La consigne oblige les exploitants d'appareils Q400 et Dash 8 à effectuer sans délai une inspection du train d'atterrissage principal afin de détecter tout signe important de «fatigue». On devra répéter la procédure «à des intervalles ne dépassant pas 2000 atterrissages».

La Federal Aviation Administration des États-Unis a emboîté le pas à Transports Canada et vient de demander aux exploitants américains de Q400-Dash 8 de prendre les mêmes mesures.

Horizon Air, le plus important exploitant de Q400 et Dash 8 aux États-Unis avec 37 appareils, a effectué l'inspection requise sur une vingtaine d'avions dans les jours qui ont suivi la publication de la consigne canadienne.

Au Canada, le plus important exploitant de Dash 8 est Air Canada Jazz, avec 34 appareils.

Les Q400 et Dash 8 ont connu plusieurs défaillances de trains d'atterrissage au cours des dernières années, notamment au Japon et en Scandinavie.

L'action de Bombardier a clôturé mercredi à 3,48 $, en hausse d'un cent, à la Bourse de Toronto.