Transat A.T. (T.TRZ.B) supprime 53 emplois administratifs à Montréal, Toronto et Vancouver pour améliorer l'intégration de ses activités, a indiqué mardi le voyagiste, niant que cette mesure faisait partie d'une restructuration plus importante.

Jean-Michel Laberge, porte-parole de l'entreprise, a indiqué que la mesure représentait «le genre d'ajustement auquel une organisation de notre taille doit procéder de temps à autre pour demeurer concurrentielle et efficace».

En janvier, la transporteur Air Transat, filiale de Transat, a supprimé une trentaine de postes administratifs.

Transat, qui a son siège à Montréal, emploie 6500 personnes à travers le Canada. Le voyagiste a embauché quelque 250 travailleurs depuis le début de l'année.

L'entreprise est également en train de procéder au transfert de certains postes de son centre d'appels de Vancouver à Montréal et Toronto.

M. Laberge a nié que les licenciements soient une conséquence de la diminution des prix ainsi que du déséquilibre entre l'offre et la demande dans le secteur du tourisme au Canada.

L'analyste David Newman, de Financière Banque Nationale, a écrit dans un rapport, mardi, que Transat semblait être en train de restructurer ses opérations dans le but de réduire ses coûts, alors que la société rivale Sunwing vient de connaître une croissance lui ayant permis de mettre la main sur une part significative du marché.

Transat n'est pas aussi concurrentiel que les autres voyagistes et transporteurs aériens qui offrent des services de vacances, a indiqué M. Newman.

À la Bourse de Toronto, mardi, le cours des actions de Transat a terminé la journée à 10,07 $, en baisse de 12 cents par rapport à son précédent taux de clôture.