Montréal gagne encore du galon dans le palmarès des centres financiers mondiaux qui est établi deux fois l'an par des firmes-conseils de Londres et d'Asie, à l'aide d'un sondage d'opinion auprès de 3000 financiers de partout dans le monde.

Dans l'édition de septembre 2017 du Global Financial Centres Index, Montréal se hisse au 12e rang mondial, deux échelons de plus que le classement précédent de mars dernier.

En Amérique du Nord, Montréal s'élève du 7e au 3e rang du classement, tout juste derrière Toronto. Mais devant Chicago, Boston et San Francisco, les occupants habituels du top 5 continental des centres financiers.

Pour Montréal, il s'agit des plus hautes positions depuis la première édition de ce palmarès semestriel des centres financiers mondiaux, lancée en mars 2008, lors de la pire crise financière mondiale en un demi-siècle.

Montréal était alors coté autour de la 30e position parmi un échantillon d'une quarantaine de centres financiers mondiaux. Cet échantillon a doublé de taille au fil des ans, mais cela n'a pas empêché Montréal d'en gravir plusieurs échelons.

La métropole québécoise a percé le top 20 mondial en mars 2013, puis le top 15 en septembre 2017.

En comparaison, la métropole canadienne, Toronto, a pénétré le top 10 du palmarès des centres financiers mondiaux en 2012, avant d'en être exclu pendant quelques semestres et de s'y retrouver à nouveau depuis mars 2016.

Mais comme Montréal dans le plus récent classement, Toronto profite un peu de la déveine considérable de villes américaines comme Chicago, Boston et San Francisco depuis un an pour se hisser au 7e rang des centres financiers mondiaux.

En fait, Toronto talonne maintenant Shanghai (6e) et Tokyo (5e) pour le nombre de points d'appréciation parmi les centres financiers mondiaux alors que Montréal, rendu au 12e rang, se situe tout juste derrière Francfort (11e) et Pekin (10e).

Selon les résultats de l'enquête d'opinion compilés par la firme Z/Yen Partners, de Londres, avec l'Institut de développement de Chine, établi à Shenzhen, les principales qualités de « compétitivité » attribuées à Montréal parmi le top 15 des centres financiers mondiaux ont trait à son « capital humain » : disponibilité de personnel compétent, système d'éducation supérieure, qualité de vie, etc.

Montréal obtient aussi ses meilleures notes pour des facteurs attrayants de « réputation » parmi les autres centres financiers mondiaux comme la diversité socio-culturelle, l'image de marque et la culture d'innovation.

Photo Bernard Brault, Archives La Presse

Dans l'édition de septembre 2017 du Global Financial Centres Index, Montréal se hisse au 12e rang mondial des centres financiers de la planète, deux échelons de plus que le classement précédent de mars dernier.

FAITS SAILLANTS DU CLASSEMENT DES CENTRES FINANCIERS MONDIAUX

(édition de septembre 2017)

• Montréal se hisse du 14e au 12e rang à l'échelle mondiale et du 7e au 3e rang nord-américain, devant Chicago, Boston et San Francisco.

• Toronto grimpe du 10e au 7e rang mondial et du 5e au 2e rang nord-américain.

• Calgary, qui se trouvait dans le top 30 il y a deux ans, dégringole encore jusqu'au 71e rang mondial.

• Vancouver se maintient au 17e rang mondial, mais grimpe du 8e au 5e rang nord-américain.

• Londres et New York se disputent encore les 1er et 2e rangs mondiaux.

• Singapour et Hong Kong se disputent encore les 3e et 4e rangs mondiaux.