Une semaine après l'annonce d'une restructuration qui se traduira par l'élimination de 300 postes ainsi que la fusion de 50 succursales, le couperet commence à tomber à la Banque Laurentienne (TSX:LB).

L'institution financière québécoise rencontre ce jeudi, en personne, des dirigeants de succursales individuellement afin de leur dire s'ils conservent ou non leur emploi.

Des convocations ont été acheminées à ces derniers la veille dans un courriel interne envoyé par la première vice-présidente, distribution, services aux particuliers, Diane Pilote.

La note, que La Presse canadienne a pu consulter, indique que les rencontres visent à présenter la «finalité des réflexions» dans le cadre des fusions à venir au cours des «prochains moins».

Ces entretiens se tiennent à l'extérieur des succursales de la Banque Laurentienne, dans des lieux identifiés par des vice-présidents.

La banque prévoit que l'élimination d'environ 8% de sa main-d'oeuvre se fera par «attrition naturelle». En date du 31 juillet, elle comptait 148 succursales - au Québec et en Ontario - et l'équivalent de 3631 employés à temps plein.

Dans le but de réduire ses dépenses, la Banque Laurentienne avait annoncé le mois dernier son intention de déménager son siège social - actuellement situé sur l'avenue McGill College, à Montréal - dans la Cité du commerce électronique, au centre-ville de la métropole, en 2018.

Le plan de transformation du nouveau président et chef de la direction, François Desjardins, vise notamment à doubler, à 70 milliards $, la taille de l'actif de la Banque Laurentienne.