La Banque Scotia s'attend à ce que le bénéfice de ses activités en Amérique latine connaisse une croissance soutenue au cours des prochaines années, grâce à l'appétit croissant pour les services financiers de la classe moyenne de cette région du monde.

Selon le chef des services bancaires internationaux de la Banque Scotia, Dieter Jentsch, les profits annuels de la banque dans les pays de l'Alliance du Pacifique devraient croître de 9 à 11 % par année au cours des trois à cinq prochaines années.

M. Jentsch s'exprimait dans le cadre d'une conférence internationale d'investisseurs bancaires qui se déroulait lundi à Mexico City.

L'Alliance du Pacifique est un groupe commercial composé du Mexique, du Pérou, du Chili et de la Colombie - tous des pays dans lesquels la Scotia a des activités.

Au cours de sa présentation, la banque a noté que seulement environ 40 % des gens qui vivaient dans un pays de l'Alliance du Pacifique avait actuellement un compte de banque, ce qui représente une bonne occasion de croissance pour la banque.

Environ le quart des profits de la Scotia provient de son secteur des activités bancaires internationales, qui se concentre fortement dans la région de l'Alliance du Pacifique.

« Même si les racines internationales de la Banque Scotia se trouvent dans les Caraïbes, notre avenir, sur la scène internationale, réside largement dans la région de l'Alliance du Pacifique », a expliqué le chef de la direction de la banque, Brian Porter.

« Le Mexique, le Pérou, la Colombie et le Chili sont attrayants pour plusieurs raisons [...] Les données macroéconomiques fondamentales et les données démographiques sont toutes très intéressantes. Par exemple, les jeunes populations qui n'utilisent pas beaucoup de services bancaires connaissent une croissance rapide dans chacun de ces pays et elles ont de plus en plus besoin de services financiers. »

Même si la Banque Scotia ne compte pas sur les acquisitions pour atteindre ses cibles de croissance en Amérique latine, M. Porter a noté qu'il évaluerait toutes les occasions d'affaires attrayantes sur ses marchés cibles.

« À un certain moment, nous allons voir une occasion dans le genre de celles qui ne se présentent pas souvent, et nous allons être en position de réagir », a poursuivi M. Porter.