Comme l'ont fait certaines de ses consoeurs ces derniers mois, la Banque CIBC (T.CIBC) a réduit la taille de sa main-d'oeuvre pour tenter d'améliorer son efficacité et de s'ajuster au ralentissement de l'activité de prêts aux consommateurs.

Selon un article publié jeudi par le Wall Street Journal, la CIBC a supprimé plus de 500 emplois au cours des deux dernières semaines.

La CIBC compte actuellement environ 44 500 employés canadiens, selon les chiffres de la banque.

Un porte-parole a indiqué vendredi que les suppressions d'emplois témoignaient des efforts de la CIBC pour réaligner ses ressources et améliorer son efficacité, sans donner d'autres détails.

La banque a indiqué dans un communiqué qu'elle prévoyait embaucher plus de 5000 employés cette année, malgré les mises à pied, mais elle n'a pas précisé combien de ces embauches seraient des nouveaux postes.

En novembre, la Banque Scotia [[|ticker sym='T.BNS'|]] a annoncé son intention de supprimer 1500 emplois à travers le monde, dont environ 1000 postes au Canada.

La Scotia a attribué ces pertes d'emplois aux plans de l'institution financière pour centraliser et automatiser plusieurs tâches des succursales et réduire le soutien opérationnel de ses activités de gestion de patrimoine. Aucune fermeture de succursale n'était prévue au Canada, mais la banque a dit avoir l'intention de réduire de 10 pour cent le nombre de ses succursales à l'extérieur du pays.

À la même époque, la Banque Royale [[|ticker sym='T.RY'|]] a annoncé qu'elle mettait fin à ses activités de gestion de patrimoine dans les Caraïbes, à la suite de la vente de ses activités en Jamaïque plus tôt en 2014.

La Banque Royale n'a pas précisé combien d'emplois seraient perdus dans la foulée de cette décision sur ses activités caribéennes, mais elle a noté que ses équipes internationales de gestion de patrimoine à Toronto, Montréal et aux États-Unis seraient touchées.