Goldman Sachs est la première banque du globe en termes de conseil en fusions et acquisitions d'entreprises, suivie par ses compatriotes américaines JPMorgan Chase et Morgan Stanley, selon le cabinet de statistiques Dealogic.

Ce classement des dix premiers établissements financiers les plus sollicités par les sociétés pour les aider à mener à bien des opérations de fusions ou d'acquisitions est dominé par cinq fleurons de Wall Street.

Goldman Sachs a ainsi été banque conseil dans des opérations (380) totalisant 1003,9 milliards de dollars, soit une barre de 1000 milliards qui n'avait plus été franchie depuis 2007, année précédant la crise financière.

Les plus notables sont le mariage annoncé à 66 milliards de dollars entre les laboratoires pharmaceutiques américains Allergan et Actavis et le rachat en cours pour 48,5 milliards de dollars de l'opérateur de télévision américain DirectTV par l'opérateur télécoms AT&T.

JPMorgan, première banque américaine en termes d'actifs, est deuxième. Elle a été impliquée dans 292 transactions évaluées à 740,6 milliards de dollars.

Morgan Stanley, la principale rivale de Goldman Sachs, complète le trio de tête avec 298 opérations estimées à 692,43 milliards de dollars.

Viennent ensuite Bank of America Merrill Lynch (251 transactions, 672,31 milliards de dollars), Citigroup (265, 644,73 milliards de dollars).

La première banque européenne est la britannique Barclays, 6e, avec 226 opérations évaluées à 539,69 milliards de dollars.

Suit un tir groupé comprenant la franco-américaine Lazard (231 opérations, 495,6 milliards de dollars), l'allemande Deutsche Bank (229, 439,55 milliards), les helvètes Credit Suisse (229, 396,98 milliards) et UBS (161, 261,75 milliards).

Les grandes banques profitent d'une frénésie de rapprochements entre entreprises depuis le début de l'année. D'après Dealogic, 2014 devrait être la plus prolifique en matière de fusions et acquisitions après 2007.

Cette riche activité va d'ailleurs doper les bonus annuels des banquiers d'affaires qui devront augmenter de 10 à 15% cette année à Wall Street, selon le cabinet Johnson Associates, référence dans le secteur en matière de rémunération.

À l'inverse, les traders verraient leurs bonus chuter de 10%.