Bank of America (BA) a encore réduit son exposition à la Russie, frappée par de nouvelles sanctions économiques américaines et européennes pour son implication dans la guerre en Ukraine, selon un document boursier consulté mercredi par l'AFP.

Bank of America a ramené à 3,94 milliards de dollars son exposition à la Russie fin juin, contre 6,7 milliards fin décembre et 5,2 milliards fin mars.

En six mois, la deuxième banque américaine en termes d'actifs derrière JPMorgan Chase a réduit de 40% son exposition.

Ses actifs russes consistent à des participations dans des compagnies énergétiques (pétrole et gaz) et dans des banques commerciales, explique la banque.

«L'intervention russe en Ukraine en 2014 a accru de façon importante les tensions géopolitiques dans la région», explique l'établissement financier.

Il fait valoir que les sanctions occidentales contre le pays et certains de ses citoyens et entreprises pourraient être suivies par des contre-mesures.

Il y a «potentiellement» un risque «d'escalade des tensions géopolitiques et un durcissement des sanctions contre les intérêts russes suivi de possibles contre-mesures», conclut la banque.

En mars, ses rivales JPMorgan et Citigroup avaient également réduit leur exposition à la Russie.