La firme montréalaise de placements Fiera Capital (T.FSZ) a passé le cap des 80 milliards de dollars d'actifs sous gestion durant son premier trimestre de 2014, en croissance de 22% en un an.

Et de l'avis de son président du conseil et chef de la direction, Jean-Guy Desjardins, Fiera demeure en bonne voie d'atteindre son objectif déjà énoncé de 150 milliards en actif sous gestion d'ici quatre ou cinq ans, par croissance interne et par d'autres acquisitions.

«Nous sommes ravis d'avoir amorcé l'exercice 2014 sur une si belle note. Notre actif sous gestion à la fin du premier trimestre a contribué à la croissance de nos revenus grâce à l'intégration réussie de nos acquisitions américaines, à la performance positive du marché ainsi qu'à nos initiatives de croissance interne», a souligné M. Desjardins, hier, lors de la diffusion des résultats trimestriels.

Parmi les faits saillants du premier trimestre chez Fiera, on note que l'actif sous gestion s'est accru de 2,9 milliards, ou 3,8%, par rapport à son niveau de 77,5 milliards à la fin du trimestre précédent.

Dans ses principaux résultats d'exploitation, Fiera a encaissé des revenus (honoraires de gestion) de 49,9 millions au premier trimestre, en hausse significative de 65% en un an. De ces revenus, Fiera a dégagé un profit net de 2,27 millions, soit 43% de plus qu'il y a un an.

Quant à la suite du plan d'affaires, les actionnaires et les dirigeants de Fiera Capital auront l'occasion de faire le point à l'assemblée annuelle convoquée pour le 21 mai prochain, à Montréal.

Entre-temps, parmi les 80,4 milliards en actifs sous gestion, un peu plus de la moitié (53% ou 43,1 milliards) provient de la clientèle d'investisseurs institutionnels de Fiera Capital. La deuxième part de ces actifs en importance, soit 26,5 milliards, provient de la gestion de fonds d'investissement et de placement destinés au marché général des investisseurs.

Enfin, Fiera Capital gère 10,7 milliards en actifs provenant d'une clientèle de «gestion privée», c'est-à-dire des gens fortunés et les entreprises qu'ils détiennent à titre privé.