La banque américaine Citigroup (C) a déçu les attentes de Wall Street jeudi malgré une hausse de 84% de son bénéfice net annuel à 13,9 milliards de dollars, due en grande partie à des réductions de ses dépenses.

Sur le dernier trimestre, le bénéfice net a plus que doublé, à 2,7 milliards de dollars contre 1,2 milliard sur la même période un an plus tôt, mais le bénéfice par action hors exceptionnels, qui sert de référence aux États-Unis, atteint seulement 82 cents, quand les analystes espéraient en moyenne 95 cents.

Dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action du groupe bancaire perdait 3,15% à 53,26 dollars vers 8h35.

«Bien que nous n'ayons pas terminé l'année aussi solidement que nous l'aurions voulu, nous avons fait des progrès importants vers nos priorités en 2013», a commenté le directeur général, Michael Corbat, cité dans le communiqué.

Il a souligné que la banque avait dégagé «le bénéfice net (hors éléments exceptionnels) le plus élevé depuis avant la crise financière», mais aussi «amélioré son efficacité en exécutant les actions de repositionnement annoncées fin 2012 (M. Corbat avait entamé son mandat en annonçant en décembre 11 000 suppressions d'emplois, ndlr), en réduisant les dépenses et en augmentant les revenus».

Le chiffre d'affaires a progressé de 10% à 76,4 milliards de dollars sur l'ensemble de l'année, mais reculé de 1% à 17,8 milliards au quatrième trimestre.