Les banques américaines Citigroup et JPMorgan Chase ont indiqué vendredi qu'elles faisaient l'objet d'une enquête aux États-Unis et ailleurs sur de possibles manipulations de taux de change.

«Des agences gouvernementales aux États-Unis et dans d'autres juridictions mènent des enquêtes ou posent des questions sur les marchés des changes. Citigroup a reçu des demandes d'informations et coopère avec» les autorités, explique Citi dans un document boursier.

JPMorgan Chase a également indiqué vendredi dans un document boursier «avoir reçu des demandes d'informations de la part de plusieurs autorités gouvernementales sur ses activités liées aux taux de change».

Ces enquêtes en sont «à un stade préliminaire et la firme coopère avec les autorités concernées», ajoute la première banque américaine en termes d'actifs.

Selon des informations du Wall Street Journal, la police fédérale américaine (FBI) a notamment ouvert une enquête criminelle sur ce marché.

La FCA britannique et la Finma suisse avaient annoncé ces dernières semaines avoir lancé des enquêtes en collaboration avec d'autres autorités étrangères sur de possibles manipulations du marché des changes, un nouveau scandale potentiel qui pourrait entacher la finance internationale après celui des manipulations du taux interbancaire Libor.

UBS, Deutsche Bank, Royal Bank of Scotland et Barclays ont déjà confirmé faire partie des banques visées par les autorités sur cette nouvelle enquête.