Bank of America (BAC) est repassée dans le vert au troisième trimestre, avec un bénéfice net part du groupe de 2,2 milliards de dollars, mais elle a creusé sa perte en prêts immobiliers et sur les marchés.

Dans un communiqué publié mercredi, la banque de Charlotte en Caroline du Nord précise que son bénéfice ressort à 20 cents par action. Les analystes misaient en moyenne sur 18 cents.

Au troisième trimestre 2012, Bank of America avait essuyé une perte de 33 millions de dollars. Le chiffre d'affaires de juillet à septembre a progressé de 5,4% à 21,53 milliards de dollars, moins qu'attendu par le marché.

L'action progressait de 0,49% à 14,31 dollars vers 7h30 lors des échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance officielle.

Le groupe financier attribue la hausse de son résultat à un effet négatif moindre de la variation du coût de la dette, mais aussi à une hausse du revenu de ses investissements, du courtage et du produit des actifs liés aux taux.

Le résultat a aussi bénéficié d'une qualité du crédit en hausse et de dépenses en baisse. Le groupe a notamment réduit ses effectifs de près de 10% sur un an à 247 943 personnes.

Ces effets positifs ont été partiellement éclipsés par des recettes hypothécaires en baisse alors que le boom du refinancement continue à ralentir, et par l'impact d'une mesure fiscale en Grande-Bretagne.

«L'économie et le climat des affaires vont progresser encore plus vite au fur et à mesure que les conditions se normaliseront, et nous sommes bien positionnés pour en profiter», a commenté le directeur financier Brian Moynihan, cité dans le communiqué.

En termes de division, la banque de détail a vu son bénéfice bondir de 32% à 1,8 milliard de dollars.

La division de prêts immobiliers a vu la sienne creuser sa perte à 1,0 milliard de dollars contre 857 millions un an plus tôt et celles de marchés financiers internationaux à 778 millions de dollars contre 276 millions un an auparavant.

La gestion de fortune a vu son bénéfice bondir de 25% et celle de banque internationale est restée quasi stable à 1,1 milliard.