La banque américaine Citigroup (C) a publié lundi un bénéfice net en baisse de 88% sur un an pour le troisième trimestre, à 468 millions de dollars, meilleur qu'attendu en excluant la perte liée à la cession de sa part dans Morgan Stanley Smith Barney.

La cession à Morgan Stanley de 14% de leur coentreprise de courtage, Morgan Stanley Smith Barney, plus une dépréciation de la part restante de Citigroup de 35%, lui a coûté 4,7 milliards de dollars.

À cela s'ajoutent des ajustements de valeur de crédit et de la dette (CVA/DVA) à hauteur de 776 millions de dollars en raison d'une amélioration des écarts de crédit.

En excluant ces éléments, le bénéfice ressort à 1,06 dollar par action, en hausse de 26% sur un an, et supérieur aux 96 cents attendus en moyenne par Wall Street.

Le chiffre d'affaires a de son côté reculé de 33% à 14,0 milliards de dollars à cause de la cession de Morgan Stanley Smith Barney, mais dépasse lui aussi les prévisions de Wall Street en excluant les éléments exceptionnels.

La banque s'est félicitée d'une hausse de 15% de ses recettes de courtage et a noté une progression de 2% de celles de la division de banque de consommation malgré un recul de 2% dans celle de services de transactions.

Le directeur général Vikram Pandit a salué dans le communiqué l'amélioration de «la dynamique sur les activités principales (du groupe) ce trimestre grâce à la hausse des prêts générés et à une hausse des recettes opérationnelles».

L'action progressait de 1,27% à 35,19 dollars vers 7h25 lors des échanges électroniques précédant la séance officielle.

Le ratio de tier one commun, qui mesure la solidité des fonds propres du groupe, est ressorti à 12,7% selon les critères de Bâle 1 et à 8,6% selon les critères de Bâle 3.