La Banque Nationale est en tête de la nouvelle formation gagnante des banques canadiennes, de la firme Barclays Capital.

La banque britannique a revu son classement selon le potentiel d'accroissement du dividende trimestriel. «Comme les dividendes dominent dans les évaluations des banques canadiennes, nous croyons que les investisseurs devraient se concentrer sur la croissance des bénéfices potentiels», explique l'analyste financier John Aiken.

La Banque Nationale, que l'on croit être sur les rangs pour l'acquisition d'ING Direct Canada, obtient une recommandation de «surpondération» en portefeuille en raison de la constante progression des activités de prêt dans son marché, plutôt qu'une pondération égale jusqu'à récemment.

Les autres banques

La Banque Scotia, forte de son potentiel de croissance à l'international, passe pour sa part d'une sous-pondération à une pondération égale.

Quant à elles, la Banque de Montréal, la Banque Royale et la CIBC baissent d'un cran dans l'échelle d'appréciation de Barclays en raison de leur potentiel moindre de croissance des bénéfices, et en conséquence de leur dividende. Les deux premières sont maintenant sous-représentées en portefeuille tandis que la troisième serait à poids égal.

«Le plus grand risque auquel font face les banques canadiennes, à notre avis, demeure un ralentissement de l'économie dans son ensemble, et une augmentation du chômage», note John Aiken.

La Banque Nationale, en hausse de 74 cents, à 75,36$ hier, affiche un rendement en dividende de 4,2%. Le dividende trimestriel a augmenté au rythme annuel de 6,6% au cours des cinq dernières années.